Le crépuscule ensanglante un ciel obscur
Tel une agonie qui murmure
Le rouge d'un soleil déjà noyé dans les abîmes de la mer
Signe que les oiseaux vont se taire...
Perverses, les étoiles pointent avec leur froid éclat
L'obscurité triomphe après un ultime combat
L'âme inquiète, comme prévoyant le trépas
Sur son lit de mort, un malade combat
Ignoré, seul, luttant contre l'indifférence
Vie et mort s'affrontant avec une rare violence
L'angoisse grandissant avec l'hémorragie des heures
Il croit déjà voir les larmes et les pleurs
Les secondes s'égrènent en un tic-tac assourdissant
Nés d'une pendule moqueuse sur un mur tout blanc
Ce blanc stérile, ce blanc décevant...
Insulte ultime, un blanc outrageant...
De cet abîme sombre sous ce néon blanc
Un peu de chaleur diffuse, d'une main bienveillante
Ebranle cette agonie, change la donne
Un ange sourit, et éclaire cette solitude...
La résignation devient une douce acceptance
La mort honnie, devient délivrance
Non pas accélérée mais ponctuelle
Après de touchants adieux, et une vie bien pleine..
Car c'est bien d'une hémorragie ici qu'il s'agit
Celle de la souffrance et du non-sens
Celle de la solitude et de l'indifference
La mort n'est plus une prétendue indulgence
Mais bien une naissance
Friday, May 15, 2009
Tuesday, May 12, 2009
si et si et quelques pensées
Si chaque pensée était une bulle
chaque émotion une tarentule
à mélanger avec une spatule
et à boire dans une coque de limule
Le monde serait heureux
Si toute la nuit je te berce
et toute la journée te renverse
Si le printemps reverdit
et l'été murit
C'est parce que je t'aime bien
Si je te trouve sympa
et que je ris aux éclats
Si la terre tourne à l'envers
et le ciel vire au vert
C'est que tu n'es pas mal
Si le monde explose
si mes émotions implosent
si mon coeur se mue en vide caverne
sans pour autant passer à la taverne
C'est que je fais ton deuil
fuir l'amour, fuir la nuit
fuir le jour, fuir la pluie
fuir tout court, fuir le bruit
fuir la foule et fuir l'ennui
C'est mon coeur qui se détruit
Mais il se fait tard sans rajeunir
le temps s'écoule inexorable
tu m'attires sans me retenir
C'est la vérité indéniable
C'est moi qui ne me suis peut être jamais investi...
chaque émotion une tarentule
à mélanger avec une spatule
et à boire dans une coque de limule
Le monde serait heureux
Si toute la nuit je te berce
et toute la journée te renverse
Si le printemps reverdit
et l'été murit
C'est parce que je t'aime bien
Si je te trouve sympa
et que je ris aux éclats
Si la terre tourne à l'envers
et le ciel vire au vert
C'est que tu n'es pas mal
Si le monde explose
si mes émotions implosent
si mon coeur se mue en vide caverne
sans pour autant passer à la taverne
C'est que je fais ton deuil
fuir l'amour, fuir la nuit
fuir le jour, fuir la pluie
fuir tout court, fuir le bruit
fuir la foule et fuir l'ennui
C'est mon coeur qui se détruit
Mais il se fait tard sans rajeunir
le temps s'écoule inexorable
tu m'attires sans me retenir
C'est la vérité indéniable
C'est moi qui ne me suis peut être jamais investi...
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